Un salarié avait décidé de surveiller sa collègue avec laquelle il avait entretenu une relation amoureuse. Pour ce faire, il avait posé une balise GPS dans son véhicule et lui avait semble-t-adressé des lettres intimes.
Licencié pour faute grave, notamment pour harcèlement moral, le salarié a saisi le Conseil de prud’hommes en plaidant qu’il s’agissait de faits relevant de sa vie personnelle.
Les juges du fond et la Cour de cassation lui ont donné raison et ont rappelé à l’employeur que les faits relevant de la vie personnelle du salarié ne peuvent justifier un licenciement disciplinaire. (Cass. Soc., 16 déc. 2020, n°19-14665)